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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 17:55

maltraitance de personnes âgées ou handicapées maltriatnac-epersonne-agees-300x198
lundi 10 juin 2013 – 21h23

 

Des situations de maltraitance de personnes âgées ou handicapées reviennent régulièrement

on apprenait la lundi 10 juin 2013 dans le journal  » le Parisien » que des personnes âgées hospitalisées dans le centre hospitalier de Gisors, dans l’Eure avaient été victimes de maltraitance !Cas de maltraitances « particulièrement scandaleuses » dans un EHPAD de l’Eure On y voyait des résidents de l’établissement dénudés ou vêtus d’une couche contre les fuites urinaires !

La Journée mondiale de lutte contre la maltraitance des personnes âgées qui intervient le 15 juin de chaque année montre une recrudescence des maltraitances des personnes âgées. Pendant longtemps, cette maltraitance a été sous-estimée, ainsi que la place de vie de nos aînés.

Une affaire plus ancienne était la maltraitance intervenue dans la maison de retraite à Bayonne ! Rappelons qu’on y avait découvert que les pensionnaires recevaient des coups, étaient sous alimentés et privés d’hygiène. Notre société affiche t’ elle son mépris pour les personnes âgées » surtout quand elles sont affaiblies, handicapées ou malades » Ces violences peuvent prendre des formes différentes, allant de la violence physique (des coups, brûlures ou ligotage), morale (un langage irrespectueux) ou encore matérielle (escroqueries diverses) à de la négligence active ou passive.

Appels en forte progression Les signalements de maltraitance sont en augmentation. Le 3977, numéro d’appel d’urgence pour améliorer le signalement de la maltraitance des personnes âgées et des personnes handicapées connait une augmentation des cas de signalement ! la maltraitance peut intervenir en institution mais aussi au domicile de la personne agée et les personnes en situation de handicap connaissent également des situations de maltraitance !

Un défi démocratique Pour un maintien à domicile il faut mettre l’accent sur les aidants familiaux ou employés, et leur formation. Ces aidants, quand ils sont familiaux, doivent aussi pouvoir concilier leur vie privée et professionnelle. Sur le maintien à domicile, il faut créer des structures à taille humaine pour permettre aux personnes âgées de résider dans des logements privatifs et instaurer un débat « sur l’opportunité d’assortir le congé des aidants familiaux d’une compensation de la perte de salaire ».

Il faut également développer les structures en institutions. Il est plus que temps d’améliorer la prise en charge des personnes qui résident dans des structures hospitalières. 50 % des personnes âgées hospitalisées et 30 % des résidents des maisons de retraite sont mal nourris. En effet, à la source on trouve une accumulation d’inattentions s’apparentant à des maltraitances : préjugés alimentaires qui conduisent à la prescription de régimes trop sévères, horaires inadaptés (repas parfois servi à 17h30), effet anorexigène de la distribution des médicaments, etc. Des patients handicapés ont des difficultés pour mastiquer, ce qui conduit à un effet buccal déplorable. Des dentistes pourraient pourtant facilement intervenir en amont.

Quand on rentre dans la peau d’une personne âgée, « on perd ses repères », S’asseoir dans un fauteuil pour nouer ses chaussures, descendre un escalier, ouvrir une boite de médicament, décapsuler un comprimé, se coiffer, tous ces gestes simples deviennent difficiles voire impossibles. » Si le degré de civilisation d’une société se mesure à ses engagements envers les plus vulnérables, il est plus que temps de s’intéresser à ce problème pour le résoudre le plus rapidement possible.

« le syndicat CGT de l’hôpital d’Alès veut rester vigilent sur les effets des 12 heures sur la santé des agents – au-delà de la « période d’essai ». La crainte du syndicat c’est aussi de voir, à terme, se multiplier les conseils de discipline, y compris pour maltraitance. » Rappelons que dans les hôpitaux, la journée de travail de 12 heures tend à se développer.

Dans les pôles « hébergement des personnes âgées dépendantes », c’est-à-dire les maisons de retraite, qui vient de passer « à l’essai » au premier octobre le risque montré par de nombreuses études signifie que l’allongement de la durée quotidienne de travail a des conséquences sur  » les risques de problèmes cardiaques, d’accidents de travail et de trajet augmentent, que la vigilance baisse et qu’il y a plus de risques de faute professionnelle. « 

les personnes âgées ne sont pas des marchandises ! Les maisons de retraite connaissent : maltraitance, sous-effectifs – et des profits !

La dame de 94 ans qui avait été expulsée de sa maison de retraite, pose le problème de la prise en charge des personnes âgées dans la société ainsi que ce SDF de 72 ans qui avait été mis à la rue presque nu de l’hôpital et déposé dans la rue sans son fauteuil roulant, c’était le 31 décembre 2012.

On peut citer parallèlement la baisse des pensions qui dégrade les conditions de vie des retraités , la réforme sur la retraite, l’allongement du nombre de trimestres pour obtenir un départ à taux plein à la retraite, la difficulté d’accéder aux soins , aux loisirs et à un âge plus avancé, la difficulté de payer une maison de retraite lors de la dépendance.

La dépendance est l’affaire de tous et doit dépendre d’un grand service public organisé. L’Etat doit s’engager réellement dans le cadre du Plan solidarité grand âge. . Qui peut se payer une maison de retraite ? Selon une enquête récente réalisée par TNS Sofres. 14 % seulement des personnes dépendantes peuvent se payer une maison de retraite dont le prix moyen est de 2200 euros par mois. Rappelons que la retraite moyenne est de 1500 pour les hommes et entre 800 et 1200 pour les femmes. En ce qui concerne les familles c’est l’inquiétude car 52 % des familles se disent incapables de payer pour leurs parents. La prise en charge des personnes âgées devraient être assurée par un service public et non des établissements privés qui font des profits sur le dos des personnes âgées.

De plus une enquête récente met en évidence la mauvaise presse des maisons de retraite.

la SOUFFRANCE se banalise chez les personnes âgées

selon .Romain Kosellek « La mère de Madame F. est dans un EHPAD (Etablissement d’hébergement pour les personnes âgées dépendantes) depuis moins de 5 mois. Déjà, elle est amaigrie, affaiblie. Entrée fortement dépendante, ses difficultés d’expression et de compréhension empirent. Depuis peu, elle est devenue incontinente. Elle est victime, comme des milliers de personnes dépendantes (personnes âgées, handicapés, malades mentaux…) de « maltraitance passive » – ou maltraitance ordinaire »

« Madame F. a contacté un journal après que l’assistante de vie qu’elle a embauchée pour prendre soin de sa mère (en complément du personnel de l’établissement) l’a retrouvée par terre baignant dans son urine. La maltraitance passive se décline de diverses manières : brutalité lors des toilettes,faute de temps, hygiène insuffisante, paroles humiliantes, dénutrition liée à l’absence d’aide lors de la prise des repas, infantilisation, ou encore soins forcés. »

LA SOLUTION SERAIT DE REVALORISER LES EMPLOIS

Mais plutôt que d’embaucher davantage de personnes qualifiées, ce qui ferait baisser la rentabilité de l’établissement, les emplois sont dévalorisés , exercés sans réelle formation, Il faut donc valoriser les emplois, améliorer les revenus et les conditions de travail, car aujourd’hui on banalise la souffrance chez le personne hospitalier comme on banalise la souffrance chez les personnes âgées . Un rapport récent met en exergue un certain nombre de facteurs Conduisant à de la souffrance chez le personnel hospitalier . Il s’agirait de l’Individualisation, de la perte des collectifs de travail, de l’intensification du travail, Ces facteurs s’observent de plus en plus dans les hôpitaux.Un plan contre la maltraitance des personnes âgées et handicapées Le ministre délégué aux Personnes âgées et aux Handicapés, Philippe Bas, a présenté un plan de lutte contre la maltraitance comprenant la création d’une Agence nationale d’évaluation des établissements médico-sociaux (Anesm). Philippe Bas a également promis des recrutements de personnel sous contrats aidés et le personnel y sera mieux formés. déjà ce plan semble insuffisant !

Si le degré de civilisation d’une société se mesure à ses engagements envers les plus vulnérables, il est plus que temps de s’intéresser à ce problème pour le résoudre le plus rapidement possible.

MARTINE LOZANO MILITANTE ASSOCIATIVE

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 17:52

Des personnes âgées hospitalisées dans le centre hospitalier de Gisors (Eure) ont été victimes de maltraitance de la part d'aides-soignantes, révèle Le Parisien/Aujourd'hui en France lundi.

maltraitanceLes faits signalés mi-mars dans l'unité de soins de longue durée de cet Ehpad (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) sont suffisamment inquiétants pour que le défenseur des droits, alerté, y ait missionnée quatre personnes en avril, précise le quotidien.

La ministre déléguée chargée des Personnes âgées, Michèle Delaunay a indiqué lundi sur LCI avoir "été avertie le 4 avril" de l'affaire: "aussitôt (...), j'ai demandé au défenseur des droits de se saisir de cette question".

Décrivant des "images indignes, dégradantes, humiliantes de personnes âgées en établissement", elle a estimé qu'il s'agissait d'un "cas isolé". Mais "quand il y a maltraitance, n'ayons aucune complaisance", a-t-elle ajouté.

 

Le quotidien national évoque lui des clichés "qui se regardent avec peine", évoquant notamment celui d'un patient "très âgé." "Il porte pour seul vêtement une couche contre les fuites urinaires et un soutien-gorge rembourré." 

L'agence régionale de santé (ARS) a été saisie et une enquête de gendarmerie est en cours, selon un communiqué du ministère délégué chargé des Personnes âgées et de l’Autonomie.

 

Une équipe longtemps en "totale autarcie"


En mars, un proche d'une des aides-soignantes en cause dans cette histoire alerte la direction de l'hôpital. Sur place, les enquêteurs du défenseur retrouvent cinq photos de pensionnaires qui auraient prises fin 2009-début 2010, et qui sont attentatoires à la dignité de ces personnes, selon Le Parisien/Aujourd'hui en France.

Tous les patients concernés sont soit très gravement handicapés, soit très âgés et souvent déments. Tous sont placés sous tutelle.

La mission est remontée jusqu'à deux aides-soignantes, dont l'une trentenaire était clairement "la meneuse", raconte le journal.

"Pendant longtemps, l'équipe soignante, dans ce service, a fonctionné en totale autarcie", résume un enquêteur. "Il y a plus grave: un rapport rédigé en 2010 par un cadre de l'établissement, signalant sans équivoque des faits de maltraitance, était resté lettre morte", précise le quotidien.

L'actuelle direction -qui n'était pas en poste au moment des faits- a suspendu les agents incriminés.

Dans le rapport qu'il vient d'envoyer à Mme Delaunay, le défenseur des droits recommande d'engager des poursuites disciplinaires, d'interdire aux aides-soignantes mises en cause d'être à l'avenir en contact avec des personnes vulnérables mais aussi qu'une réflexion soit conduite sur le management interne.

"Dans cet établissement comme ailleurs, nous seront d'autant plus vigilants qu'avec le vieillissement de la population, les personnes vulnérables vont progresser", rappelle le directeur santé du défenseur des droits, Loïc Ricour. "Aujourd'hui déjà, la maltraitance, sur ces patients fragiles représente 25% de nos saisines."

Rédaction ActuSoins, avec AFP

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 17:50


Des personnes âgées hospitalisées à Gisors ont été victimes de maltraitance de la part d'aides-soignantes. Des photos dégradantes ont notamment été retrouvées.

Les deux aides-soignantes pourraient faire l'objet de poursuites disciplinaires. Les deux aides-soignantes pourraient faire l'objet de poursuites disciplinaires.. PHOTO/Photo AFP

Des personnes âgées hospitalisées à Gisors (Eure) ont été victimes de maltraitance de la part d'aides-soignantes, a-t-on indiqué hier de source proche du dossier. Les faits signalés en mars dans l'unité de soins de longue durée de l'Ehpad (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) sont suffisamment inquiétants pour que le Défenseur des droits, alerté, y ait missionné quatre personnes en avril, indiquait le quotidien Le Parisien/Aujourd'hui en France hier.

Décrivant des "images indignes, dégradantes, humiliantes de personnes âgées en établissement", la ministre déléguée chargée des Personnes âgées, Michèle Delaunay a estimé qu'il s'agissait d'un "cas isolé". Mais "quand il y a maltraitance, n'ayons aucune complaisance", a-t-elle ajouté.

L'Agence régionale de santé (ARS) a été saisie et une enquête de gendarmerie est en cours, selon la source proche du dossier.

En mars, un proche d'une des aides-soignantes en cause dans cette histoire avait alerté la direction de l'hôpital. Sur place, les enquêteurs du Défenseur des droits ont retrouvé cinq photos de pensionnaires, qui auraient prises fin 2009-début 2010 et qui sont attentatoires à la dignité de ces personnes, selon Le Parisien/Aujourd'hui en France. Les patients concernés sont soit très gravement handicapés, soit très âgés et souvent séniles. Tous sont placés sous tutelle.

La mission est remontée jusqu'à deux aides-soignantes. "Pendant longtemps, l'équipe soignante, dans ce service, a fonctionné en totale autarcie", a résumé un enquêteur. "Il y a plus grave: un rapport rédigé en 2010 par un cadre de l'établissement, signalant sans équivoque des faits de maltraitance, était resté lettre morte", précise Le Parisien. L'actuelle direction - qui n'était pas en poste au moment des faits - a suspendu les agents incriminés.

Dans le rapport qu'il vient d'envoyer à Mme Delaunay, le Défenseur des droits recommande d'engager des poursuites disciplinaires, d'interdire aux aides-soignantes mises en cause d'être à l'avenir en contact avec des personnes vulnérables, mais aussi qu'une réflexion soit conduite sur le management interne.

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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 15:34

Je me permets de relayer le texte de Jean-Marc Dupuis et l'appel qui y est joint. Ce type de manoeuvre est devenue si fréquent qu'on serait tenté de baisser les bras... Mais il ne faut justement, surtout, absolument pas baisser les bras !

 

L'hôpital aussi dangereux que l'Afghanistan
Des chercheurs anglais ont constaté que le risque pour un patient hospitalisé en Grande-Bretagne de mourir d'un accident lié aux soins (intoxication aux médicaments, incident chirurgical, maladie nosocomiale) est aussi élevé que le risque pour un soldat de mourir en mission en Afghanistan ou en Irak. (1)

Les médicaments sont aussi une cause majeure d'accidents : deux fois plus de personnes en Grande-Bretagne meurent des effets secondaires de leurs médicaments sur ordonnance que d'accident de moto.

Il est probable que les mêmes chiffres pourraient être observés dans les autres pays industrialisés. En France, les autorités reconnaissent officiellement 10 000 morts par an. (2) Mais loin d'essayer de stopper cette hécatombe, leur priorité est actuellement de lutter contre... les médecines naturelles !

Médecines naturelles : où sont les morts ?? Selon la même étude, une personne a 293 006 fois plus de risque de mourir d'un incident médical évitable, que d'avoir consommé des vitamines ou des compléments alimentaires. Le risque de mourir suite à la prise de médicaments est 62 000 fois plus élevé qu'avec des vitamines ou des compléments alimentaires.

En fait, le risque de mourir d'avoir pris un complément alimentaire est aussi faible que celui de mourir foudroyé.

Les seuls cas graves répertoriés récemment concernent deux personnes, aux Etats-Unis, qui ont pris sur une longue période de la vitamine D à des doses 2000 fois plus élevées que l'apport journalier recommandé. Cela s'est produit suite à une erreur de fabrication et d'étiquetage. Elles ne sont toutefois pas décédées mais ont souffert de douleurs musculaires, de soif intense, de fatigue, de troubles mentaux et de troubles rénaux. (3)

Une offensive sans précédent contre les médecines naturelles Cela n'empêche pas les autorités sanitaires européennes d'avoir les produits naturels dans le collimateur. Une offensive sans précédent est en train d'avoir lieu en ce moment, avec la mise en application définitive du règlement 1924/2006/CE, qui interdit aux fabricants de produits de santé naturelle d’informer le public des effets favorables possibles de leurs produits, sauf autorisation spéciale de Bruxelles.

Officiellement, il s'agit bien sûr de « protéger le consommateur ». Dans les faits, Bruxelles rejette 95 % des demandes qui lui sont faites, ce qui sème la panique, et le désespoir, dans un secteur constitué en majorité de petites entreprises artisanales qui ne peuvent pas se défendre.

Résultat : ce sont aujourd'hui les grands groupes pharmaceutiques, seuls à même de discuter avec Bruxelles à armes égales et d'obtenir ces fameuses « autorisations d'allégations thérapeutiques », qui font leur marché parmi les entreprises mises artificiellement en faillite par cette nouvelle réglementation. Ni vu ni connu, ces groupes sont en train de s'emparer du secteur des compléments alimentaires, et de réorganiser la production à leur manière.

Le business model de l'industrie pharmaceutique Pour l'industrie pharmaceutique, les choses sont simples :

  • vu la difficulté et le coût de découvrir une nouvelle molécule chimique qui puisse effectivement faire disparaître un symptôme d'une maladie – ou du moins donner cette impression, sans trop d'effets secondaires immédiatement visibles ;
  • vu le coût de mener les études cliniques pour obtenir l'autorisation de mise sur le marché (on parle d'environ un milliard d'euros par nouveau médicament, et de quinze à vingt ans de procédure) ;
  • vu le coût des emballages et du packaging de leurs médicaments ;
  • vu les coûts des campagnes publicitaires et des visiteurs médicaux qu'il faut envoyer chez les médecins pour les convaincre de prescrire ce nouveau médicament ;
  • vu la marge que prennent les grossistes et les pharmaciens (plus de 30 %) ;
  • vu la marge bénéficiaire que visent les grandes sociétés pharmaceutiques (de 15 à 20 % de leur chiffre d'affaires) ;
  • vu le risque qu'elles se retrouvent ensuite à payer des milliards d'euros de dommages et intérêts si leurs médicaments provoquent des accidents (Merck a du payer 4,9 milliards de dollars pour clore les poursuites sur le Vioxx ; GlaxoSmithKline a été condamné à 3 milliards de dollars d'amende en juillet 2012) ;

C'est bien simple, elles ne peuvent pas se permettre de dépenser plus que quelques centimes par boîte de médicament, pour la matière première, y compris lorsque cette boîte est vendue plusieurs dizaines d'euros au consommateur final (le patient).

Des marges à faire pâlir Louis Vuitton Un documentaire qui avait fait grand bruit en 2001 sur la chaîne de télévision Channel 7 News de Détroit (USA), indiquait qu'une boîte de 30 gélules de Célébrex 100 mg contient pour seulement 0,2 dollars de produits actifs. Dans la mesure où cette boîte est vendue en France 13,12 euros, cela représente pour son fabricant Pfizer une incroyable « culbute » de 8 746 % (oui, ce n'est pas une erreur typographique).

Une boîte de 15 comprimés de Clarityne 10 mg contient pour 0,09 dollars de produits actifs, pour un prix de vente au patient de 5,54 euro (+ 7 914 %). Une boîte de Tahor (anti-cholestérol) vendu 18,82 euros contient pour 2 euros de produits actifs. Et ainsi de suite.

La palme revient toutefois au Prozac 20 mg, qui ne contient que pour 0,02 dollars d'ingrédients actifs pour 100 comprimés, alors qu'il est vendu 7,58 euros (+ 43 000 %).

Dans certains secteurs, qui bénéficient d'une exclusivité ou d'un effet de marque fort (industrie du luxe), on peut voir des « coefficients multiplicateurs » de dix ou quinze.

Ainsi le sac à main Louis Vuitton dont rêve l'épouse de votre voisin (il aurait d'ailleurs bien pu le lui offrir, depuis le temps !) est vendu 1800 euros mais coûte 200 euros à la production, fournitures et main-d'oeuvre comprises.

La performance paraît honorable (+ 900 %), mais du point de vue de l'industrie pharmaceutique, Louis Vuitton donne quasiment dans le bénévolat.

Les compléments alimentaires condamnés au même traitement ? Le risque donc, c'est que les financiers de l'industrie pharmaceutique, en s'emparant du secteur des compléments alimentaires, veuillent lui appliquer leurs schémas de pensée : réduire au maximum la teneur en ingrédients actifs, et augmenter le prix de vente.

Car le problème des compléments alimentaires est que, contrairement aux médicaments, il est impossible qu'ils soient efficaces en-dessous d'un certain dosage.

Plusieurs grandes entreprises vendant des compléments alimentaires pratiquent déjà cette politique scandaleuse : vendre des pilules qui, en fait, ne contiennent pas assez d'ingrédients pour avoir un quelconque effet. Mais le délai pour s'en apercevoir étant en général de plusieurs semaines ou mois, les acheteurs sont désarmés. Le seul moyen de se protéger est de s'informer soi-même sur les doses efficaces de tel ou tel nutriment (le dosage est obligatoirement indiqué sur l'emballage), mais il va sans dire que ce n'est pas à la portée du plus grand nombre.

Selon Thierry Souccar, auteur du Nouveau Guide des vitamines : (4)
«  On trouve encore sur le marché des multivitamines/minéraux (MVM), à raison d’une unité de prise par jour. Malheureusement, ces formulations a minima  ne permettent pas d’ingérer la quantité optimale de nutriments nécessaires, notamment en minéraux comme le magnésium ou le potassium. Il faudra donc souvent encadrer ces MVM par des formules complémentaires. »


« Plus cher, c'est souvent mieux que pas cher du tout »
D'autres fabricants, honnêtes, mettent ce qu'il faut comme ingrédients, et sous les formes qui sont assimilables. Cela coûte plus cher mais, toujours selon Thierry Souccar :
« Plus cher, c’est souvent mieux que pas cher du tout : certaines marques pratiquent des prix élevés par un simple calcul marketing mais en règle générale, les prix élevés sont justifiés par une formulation qui fait appel à des ingrédients de qualité (par exemple la vitamine E naturelle avec ses 4 tocophérols et ses 4 tocotriénols, plutôt que de l’alpha-tocophérol synthétique). Lisez soigneusement les étiquettes. En général, les marques de supermarché sont à éviter. Les meilleurs produits se trouvent dans les bonnes pharmacies, les magasins diététiques, en vente par correspondance et sur Internet. » Notre seule stratégie de défense contre l'offensive de l'industrie pharmaceutique sur les compléments alimentaires naturels est donc la vigilance : n'acheter que des produits correctement dosés, et si possible aux producteurs indépendants qui résistent aux bâtons dans les roues sournoisement envoyés de Bruxelles.

C'est notre seul espoir que ces produits, que le mode de vie moderne rend parfois indispensables au maintien de la santé, ne se retrouvent pas très vite entre les mains de trois ou quatre géants internationaux qui nous feront avaler ce qu'ils auront décidé, au prix qu'ils auront fixé.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

PS : je rappelle la grande pétition de l'Institut pour la Protection de la Santé Naturelle, contre le règlement européen 1924/2006/CE sur les compléments alimentaires. A signer et à faire circuler. Merci.

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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 15:12
Un médecin brésilien envoie une patiente vivante à la morgue

Une sexagénaire hospitalisée pour une infection pulmonaire a été donnée pour morte par le médecin de garde et a passé deux heures dans un sac en plastique, dans la morgue d’un hôpital des environs de Rio de Janeiro.

Si vous êtes adepte des voyages autour du monde et qu’il vous arrive un bobo, méfiez-vous car on peut parfois tomber sur des cabinets médicaux pas très nets. Les médecins insolites n’existent pas que dans les films. Il avait déjà été révélé en juin dernier qu’un médecin belge (un ivrogne que toute la Wallonie surnommait « Dr J’Vais dire ») envoyait sa copine soigner les patients à sa place. Voici que de l’autre côté de l’océan Atlantique un médecin brésilien envoie une sexagénaire vivante à la morgue. Pour comprendre ce fait incroyable, rapporté par le quotidien O Globo, il faut remonter les couloirs de l’hôpital Adão Pereira Nunes à Saracuruna, dans la banlieue de Rio de Janeiro. C’est là que cette brésilienne de 60 ans du nom de Rosa Celestrino de Assis a été traitée pour une pneumonie aigue. La patiente avait eu deux hémorragies cérébrales et respirait à l’aide d’appareils.

Le 23 septembre dernier, à 19h30, une infirmière de l’hôpital donne l’alerte et s’explique : « La sexagénaire ne présente plus aucun signe vital ». Le médecin urgentiste se rend immédiatement dans la chambre, vérifie ses dires, et confirme le diagnostic (!). La vieille dame est rapidement envoyée à la morgue. Selon O Globo, la malheureuse aurait ainsi passé deux heures dans un sac en plastique dans les frigos de la "chambre froide" de l’hôpital avant que sa fille, Rosangela Celestrino, ne vienne réclamer le corps. Et c’est au moment où la fille voulait embrasser sa mère pour la dernière fois que sa stupéfaction éclate. Elle remarque que la sexagénaire, retirée d’un tiroir glacé de la morgue, respire encore. Elle crie alors : « Ma mère est vivante ».

Comme elle le confiera plus tard aux journalistes, tout le monde autour d’elle la prenait alors pour une folle… avant de se rendre à l’évidence. Selon le directeur de l’hôpital, Manoel Moreira Filho, l’erreur a été constatée à 22 heures, et la patiente a «  immédiatement été entubée et reconduite au centre de thérapie intensive ». Le médecin du bloc qui a diagnostiqué la sexagénaire morte et signé son certificat de mort a reconnu son erreur professionnelle et a donné sa démission. Quant à l’infirmière qui lui avait donné l’alerte suite à «  l’absence de signes de vie  », elle a été licenciée. L’affaire pourrait ne pas en rester là, car si la patiente venait à décéder suite à cette mésaventure, les deux ex-employés de l’hôpital pourraient se voir accusés de lésions corporelles, voire d’homicide involontaire.

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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 15:09

 

Brésil : Le "docteur de la mort" tuait ses patients pour libérer les lits

Série noire pour une femme médecin du nom de Virginia Soares de Souza. Directrice d’un hôpital à Curitiba, dans le sud du Brésil, ce docteur est accusé de la mort de 7 à 20 patients sous assistance respiratoire, et se trouve fortement soupçonné d’avoir occasionné le décès de 300 personnes au total. A la tête d’une équipe médicale, l’intéressée œuvrait au sein d’une unité de soins intensifs. Elle administrait aux patients des médicaments myorelaxants, avant de réduire l’assistance respiratoire au point de provoquer le décès par asphyxie. Motif ? Libérer les lits de l’hôpital.

Court-on plus de risques qu’ailleurs dans les hôpitaux du Brésil ? On se souvient qu’en 2011, un médecin brésilien avait envoyé une patiente vivante à la morgue. Elle avait miraculeusement survécu. Cette fois, c’est de façon délibérée que le docteur Virginia Soares de Souza -une veuve de 56 ans- et son équipe médicale de l’unité de soins intensifs auraient envoyé à la mort 300 patients à l’hôpital de Curitiba, dans le sud du Brésil. Selon les responsables de l’enquête, son équipe et elle-même auraient administré à des patients des médicaments myorelaxants, qui décontractent les muscles, avant de réduire l’assistance respiratoire au point de provoquer un décès par asphyxie.

Ce mode opératoire aurait été appliqué dans tous les meurtres. 1 700 dossiers médicaux de patients sont en cours de vérification chez les enquêteurs. Il y aurait entre 7 et 20 cas avérés, mais le total des décès attribués pourrait être de 300. Le docteur Mario Lobato, l’expert mandaté par le ministère brésilien de la Santé, a indiqué à la presse que « des enregistrements de conversations téléphoniques ont montré que Virginia Soares de Souza agissait ainsi pour libérer des lits pour d’autres patients ». Au total, trois autres médecins et un kinésithérapeute sont également inculpés.

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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 15:05

Leana Wen, médecin urgentiste et coauteure du livre When Doctors Don't Listen: How to Avoid Misdiagnoses and Unnecessary Tests (2013) présente une liste de "10 erreurs médicales qui peuvent vous tuer lors d'une hospitalisation". Aux États-Unis, les erreurs médicales seraient responsables de plus de 100 000 décès par année.

Les systèmes de santé sont complexes et impliquent de nombreuses personnes, ce qui laisse place à des probabilités d'erreurs. Les hôpitaux reconnaissent que les erreurs médicales constituent un problème important et mettent régulièrement en place de nouvelles mesures pour rendre les soins plus sûrs.

Les 10 erreurs les plus fréquentes qui peuvent survenir lors d'une hospitalisation sont les suivantes:

1. Les erreurs de diagnostic

L'erreur de diagnostic est la plus fréquente. Un diagnostic erroné peut entraîner des délais de traitement avec parfois des conséquences mortelles. Il est important, souligne l'auteure, de tenir à obtenir un diagnostic et de ne pas se contenter d'une liste de diagnostics qui sont écartés.

2. Les traitements inutiles

Patty Skolnik a fondé l'association de défense Citizens for Patient Safety après le décès de son fils de 22 ans des suites d'une opération au cerveau qui n'était pas nécessaire, est-il donner en exemple. Des milliers de gens reçoivent ainsi des traitements inutiles qui peuvent leur coûter la vie.

3. Les tests inutiles et les procédures mortelles

Des études montrent que $700 milliards de dollars seraient dépensés chaque année en tests et en traitements inutiles aux États-Unis. Les tests de tomodensitométrie (ou scanographie, à distinguer de la radiographie conventionnelle) augmentent le risque de cancer au cours de la vie et les colorants utilisés pour ces scans ou pour les examens d'imagerie par résonance magnétique (IRM) peuvent provoquer une insuffisance rénale. Même une prise de sang peut causer une infection, souligne-t-elle. "Cela ne veut pas dire que vous ne devriez jamais faire un test, mais seulement d'être conscient qu'il y a des risques impliqués, et de toujours demander pourquoi un test ou une procédure est nécessaire", conseille-t-elle.

4. Les erreurs de médicaments

Plus de 60 % des gens hospitalisés sautent la prise de leurs médicaments réguliers quand ils sont à l'hôpital. En moyenne, 6,8 médicaments ne sont pas pris par un patient pendant le séjour. De mauvais médicaments sont aussi administrés; un rapport de l'Institute of Medicine en 2006 estimait que les erreurs de médicaments portent préjudice à 1.5 million d’Américains chaque année et entraînent des coûts de $3.5 milliards.

5. Les événement qui ne devraient jamais arriver

Certains événement qui ne devraient jamais arriver, peuvent se produire avec des conséquences graves voire mortelles: une chirurgie réalisée sur un mauvais membre, un mauvais organe ou un mauvais patient, la nourriture destinée au tube pour l'estomac qui est dirigée dans le tube pour les poumons causant une sévère infection, des bulles d'air dans un cathéter causant un AVC, des éponges et des ciseaux oubliés après une chirurgie…

6. Les soins non coordonnés

La personne hospitalisée voit plusieurs spécialistes qui inscrivent des notes au dossier mais se coordonnent rarement les uns avec les autres, estime l'auteure. Ce qui peut avoir pour conséquence, par exemples, qu'un patient passe deux fois le même test ou reçoive des médicaments qui interfèrent entre eux. Un manque de coordination avec les infirmières peut aussi se traduire en confusion et en erreurs médicales.

7. Les infections acquises à l'hôpital

Selon les Centers for Disease Control, les infections acquises à l'hôpital (appelées infections nosocomiales) affectent 1,7 millions d'Américains chaque année. Ces infections impliquent souvent des bactéries qui sont résistantes à plusieurs antibiotiques et peuvent être mortelles, en particulier chez les personnes qui ont un système immunitaire affaibli.

8. Les accidents "pas si accidentels

Chaque année aux États-Unis, 500,000 patients font une chute alors qu'ils sont à l'hôpital. Un nombre équivalent d'accidents se produisent en raison du mauvais fonctionnement d’appareils médicaux: défibrillateurs, pacemaker, appareils de radiographie…

9. Les signes d'avertissement qui passent inaperçus

Lorsque l'état d'une personne hospitalisée s'aggrave, il y a généralement une période, d'une durée pouvant aller de quelques minutes à quelques heures, où il y a des signes avant-coureurs. Malheureusement, ces signes passent souvent inaperçus, de sorte qu'au moment où ils sont finalement remarqués, il peut y avoir eu des dommages irréversibles.

10. Un congé de l'hôpital trop hâtif ou mal géré

Des études montre qu'une personne bénéficiant de Medicare sur 5 revient à l'hôpital dans les 30 jours suivant son congé. Ce qui peut être dû au fait qu'elles reçoivent leur congé avant d'être prêtes, sans comprendre les informations reçues au moment du congé ou sans suivi adéquat ou encore à des complications dans leurs soins. La transition de l'hôpital à la maison est une des périodes les plus vulnérables; les lacunes dans la communication et les incompréhensions peuvent tuer après le retour de l'hôpital.

Alors que les hôpitaux et les professionnels de santé tentent d'appliquer diverses stratégies visant à réduire les risques d'erreurs, les bénéficiaires des soins de santé et leurs proches peuvent aussi prendre des mesures pour diminuer les risques.

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 18:34

Le parquet a ouvert dimanche une enquête préliminaire pour éclaircir les circonstances du décès à Paris d'un bébé in utero, imputé par les parents à la saturation de la maternité où l'accouchement devait avoir lieu.

La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a de son côté appelé à "une enquête exceptionnelle, à la fois administrative et médicale" pour "faire toute la lumière" sur cette affaire révélée dimanche par Le Parisien, en exprimant sa "très vive émotion à l'égard du couple".

La patiente, suivie à la maternité de Cochin-Port Royal, s?est présentée dans la nuit de jeudi à vendredi avec un foetus mort in utero à terme, indique l'Assistance publique hôpitaux de Paris (AP-HP), dont fait partie l'établissement.

Elle était déjà venue le mardi et le jeudi "pour examen et déclenchement de l?accouchement". Or, après l'examen médical, "il lui avait été dit qu?elle pouvait retourner à son domicile", ajoute l'AP-HP, qui s'associe "pleinement à la douleur de la famille et au désarroi des personnels".

"Il convient maintenant de déterminer pour quelles raisons cette femme a été renvoyée à son domicile, s?il y avait un manque de lits à Port-Royal et pourquoi la patiente n?a pas été transférée dans une autre maternité", dit l'AP-HP, en précisant que les premiers éléments "de compréhension" sont attendus pour lundi en fin de journée.

Le directeur du groupe hospitalier Cochin-Port-Royal, Patrick Houssel, a estimé qu'il fallait pour l'heure rester "très prudent". Il a reçu le père du bébé, qui dans son témoignage au Parisien, met en cause la maternité et un service "débordé". "Un bébé ne doit pas mourir à Paris en 2013 faute de place à l'hôpital", dit le père.

Dominique Cabrol, gynécologue de cette maternité flambant neuve et réputée, reconnaît dans les colonnes du quotidien que la maternité était "en saturation totale" jeudi.

Les résultats de l'enquête médicale et administrative qui doit être diligentée sont attendus d?ici à un mois, ajoute l'AP-HP.

"Un problème structurel"

Selon le président du Syndicat national des gynécologues obstétriciens, Jean Marty, la situation illustre "le dévoiement" du plan périnatalité et de la classification des maternités en trois types, allant de la prise en charge des grossesses normales à la prise en charge de celles à haut risque et des nouveau-nés présentant des détresses graves.

Cette classification, scellée par un décret de 1998, a "abouti au discrédit des maternités qui n'étaient pas de niveau élevé", estime Jean Marty. "Les gens ont pensé qu'ils étaient plus en sécurité dans les maternités de type III et donc on a eu un engorgement de ces établissements, avec, dans le même temps, la volonté de l'administration de fermer les maternités privées de type I pour récupérer ce volume économique", a-t-il déclaré à l'AFP.

La maternité Cochin-Port-Royal, de type III et qui dispose d'unités obstétriques, de néonatalogie et de réanimation néonatale, a enregistré 5.000 naissances en 2012.

"On voit le résultat aujourd'hui, avec le refoulement d'accouchements qui devraient se faire en maternité de type III. Ce n'est pas une défaillance humaine, c'est un problème structurel, et tant qu'on n'imposera pas ce qui peut se faire en toute sécurité au plus près, dans la personnalisation, dans les établissements de type I, on aura ce genre de problème", assure M. Marty.

Le PCF et le FN n'ont pas manqué de réagir.

"Cet événement nous renvoie aux conséquences désastreuses des suppressions de postes massives et des restructurations en rafale que l'AP-HP a subies ces dernières années", a déclaré Ian Brossat, président du groupe PCF-PG au Conseil de Paris.

Pour Florian Philippot, vice-président du Front national, "en arrière-plan de ce drame, ressurgit l'inquiétante question des moyens hospitaliers".

Dans son rapport de 2012, publié en février dernier, la Cour des comptes soulignait "l'urgence d'une remobilisation des acteurs nationaux et locaux" en matière de périnatalité.

Il n'y a plus en France "d'indicateur fiable" pour ce qui concerne les enfants morts-nés, informait la Cour des comptes dans son rapport.

Pour l'institution, "cette lacune est d?autant plus préoccupante" que, selon le rapport Euro-Peristat de 2008, la France avait en 2004 le taux de mortalité avant la naissance le plus élevé d?Europe (9,1 pour 1.000).

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 13:35

 

Hôpital Val de Madon à Mirecourt. Un coeur a été retrouvé en fin de semaine dernière dans le linge sale de l'un des deux établissements de l'hôpital du Madon (à Mirecourt ou Mattaincourt) traité par une entreprise de nettoyage lorraine.
Hôpital Val de Madon à Mirecourt. Un coeur a été retrouvé en fin de semaine dernière dans le linge sale de l'un des deux établissements de l'hôpital du Madon (à Mirecourt ou Mattaincourt) traité par une entreprise de nettoyage lorraine. | Capture d'écran Google

Les employés d'une entreprise de nettoyage de textile de Malzéville (Meurthe-et-Moselle) ont certes l'habitude de plaisanter des trouvailles récoltées chaque jour dans les tas de linge qu'ils traitent. Mais jamais la découverte n'avait été si originale : un cœur se trouvait parmi les draps et polochons usagés de l'un des deux établissements de l'hôpital du Madon, Mirecourt ou Mattaincourt.


Alors que ce week-end, le vice-procureur du Parquet d'Epinal, Yann Daniel, confiait ne pas encore savoir si l'organe était d'origine humaine ou animale, le procureur Etienne Manteaux s'avançait un peu plus ce lundi: «C'est un cœur qui a des ressemblances avec celui d'un humain mais qui, selon le médecin légiste, serait un cœur de sanglier», expliquait-il au micro de France 3 Lorraine. Des analyses génétiques doivent encore être pratiquées.

« On n'arrive pas à savoir d'où ça vient »


Alors qu'un technicien en identification criminelle et le médecin d'Epinal planchent toujours sur le sujet, Yann Daniel précisait dimanche qu'en fin de semaine dernière, au moment où les employés de l'entreprise de nettoyage lorraine ont fait l'étrange découverte, aucun décès suspect n’avait été constaté au sein des structures pour personnes âgées dépendantes.

Reste à déterminer d'où peut provenir le cœur. Une mauvaise blague? Un acte de malveillance? Le directeur de l'hôpital du Val de Madon, François Fouchet, ne comprend pas: «C'est absolument invraisemblable, on n'arrive pas à savoir d'où ça vient», s'étonne-t-il rappelant que l'organe a été retrouvé dans les locaux de l'entreprise de nettoyage et pas dans l'un de ses établissements médicaux.

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 09:59

Une dame âgée de 94 ans a été purement et simplement mis à la porte de sa maison de retraite !


 
La pensionnaire devrait 40 000 euros de loyer à l'établissement

La pensionnaire devrait 40 000 euros de loyer à l'établissement Crédit Reuters

Une femme de quatre-vingt quatorze ans a été mise à la porte de sa maison de retraite, la résidence médicalisée de Chaville, en raison de loyers impayés, selon une information révélée dimanche par L'Echo Républicain.

La pensionnaire devrait 40 000 euros de loyer à l'établissement. Elle a été placée par ses enfants mais ces derniers n'auraient pratiquement jamais payé les frais d’hébergement. La direction a ainsi appelé une ambulance pour "évacuer" la nonagénaire manu militari, avec toutes ses affaires personnelles. La maison de retraite a payé le prix du transport jusqu' à Brou, commune d’Eure-et-Loir où le fils de sa pensionnaire était domicilié avant de déménager, avec pour consigne au chauffeur de taxi, si la porte était close, d’aller aux urgences de l’hôpital de Châteaudun...

"La situation ne pouvait plus durer", explique Laurent Boughaba, membre de la direction du groupe qui gère la maison de retraite. "Il y a un mois et demi, pour les faire réagir, nous n’avons pas trouvé d’autre solution que de rompre le contrat. Nous avons écrit plusieurs lettres recommandées au fils qui s’occupe administrativement de sa maman pour lui demander de la prendre en charge. Nous lui avons téléphoné une dizaine de fois. Mais il n’a pas réagi. Nous avons alors pris l’initiative de faire reconduire sa mère à son domicile, à Brou."

L’hôpital qui a recueilli la vieille femme a également tenu à s'exprimer : "C’est la première fois que nous sommes confrontés à une telle situation. Nous avons contacté la maison de retraite, mais elle a refusé de reprendre sa pensionnaire... C’est honteux et complètement illégal en pleine trêve hivernale qui interdit les expulsions, y compris des établissements de santé. L’hôpital va d’ailleurs faire un signalement à la gendarmerie."

Parti en vacances dans la sud de la France, le fils de la pensionnaire viendra chercher sa mère ce lundi à l’hôpital de Châteaudun.

En savoir plus sur http://www.atlantico.fr/pepites/loyers-impayes-94-ans-elle-se-fait-expulser-maison-retraite-598122.html#XD0sjSHPrz1ZRhD6.99

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